Les bons mots contre les mauvais maux -

Tout est énergie

«Tout est énergie, et c’est là tout ce qu’il y a à comprendre dans la vie. Alignes-toi à la fréquence de la réalité que tu souhaites et cette réalité se manifestera. » Dans cette magnifique phrase d’Albert EINSTEIN, tout est dit. Il est donc important pour notre équilibre mental, émotionnel et physique de s’aligner sur une fréquence positive. Il s’agit là d’un sujet extrêmement vaste qui englobe un nombre infini de thème. Dans cette article je vais cibler les mots que nous nous disons, les mots que nous exprimons, les mots que nous entendons. Je vais démontrer, au travers d’exemples concrets rencontrés dans le cadre de mon activité professionnelle, l’impact que peuvent avoir les mots sur nos maux. En effet les mots négatifs, ou ressentis comme tels peuvent avoir un effet dévastateur tandis que les mots positifs sont de réels boosters.

Nous avons tous entendu une ou plusieurs des expressions suivantes :

Tourner 7 fois sa langue dans sa bouche
Peser ses mots
Réfléchir avant de parler
Mesurer ses paroles

Toutes ces expressions ont en commun une grande sagesse bien exprimée et développée dans les 4 accords Toltèques de Miguel Ruiz : « Que votre parole soit impeccable ».

Les mots que nous disons :

Ma clientèle vient en rendez-vous pour des problématiques très différentes. Ca va de la dépression, du Burn Out, en passant par les troubles du sommeil, les maux de tête ou encore les douleurs de dos, d’articulations, des troubles digestifs ou pour l’accompagnement de maladies beaucoup plus grave comme les cancers et autres maladies auto-immunes.

Dans la majorité des cas, j’entends les discours suivants :

« Ma mère avait plein d’arthrose, c’est évident que j’en ai »
« Je dors mal depuis tellement longtemps, je ne vois pas pourquoi ça changerai »
« Avoir des douleurs à mon âge, c’est normal »
« Tout va mal, comment voulez vous que j’aille bien »
« Je n’ai jamais eu de chance »

Ou encore :

« Je n’ai pas le temps de m’occuper de moi »
« Je dois faire ceci ou cela… »
« Je n’ai pas le droit de…. »
« Ce n’est pas maintenant que je vais changer »
« Je suis nul(le) »
…

Cette liste est infinie. Toutes ces phrases sont extrêmement négatives et nocives. Nous parlons rarement ainsi à nos proches , à notre entourage. Pourquoi sommes nous si dur envers nous même ? Ces phrases nous tirent vers le bas, ôtent toutes possibilités d’améliorer la situation. Notre inconscient reste toujours en symbiose avec notre propre vibration. Aussi quand il nous entend dire « Je suis nul(le) », ou « tous les mariages finissent en divorce » ou « dans la famille on a tous telle pathologie » il va tout mettre en œuvre pour accorder notre réalité à nos croyances. Nous nous positionnons ainsi sur la fréquence qui va faciliter la réalisation de ces pensés. Nous fonctionnons comme une radio si on souhaite écouter du reggae on ne va pas se mettre sur la fréquence radio de musique classique. N’avez vous jamais remarqué, lorsque vous programmez un voyage en Italie par exemple, vous avez l’impression que tout le monde parle d’Italie, vous tombez sur des reportages sur l’Italie, votre entourage projette également un séjour là-bas… ? Vous êtes tout simplement branché sur la fréquence de la radio «voyage en Italie».

Il est donc important de se parler avec bienveillance et respect. On a le droit d’échouer, de se tromper. C’est OK ! Ainsi on apprend, on se perfectionne et on fera mieux la prochaine fois pour au final réussir et briller. Bien sur, nous avons tous des contraintes, des devoirs, des obligations mais au lieu de se dire « il faut que », « je dois », essayons d’exprimer les choses différemment « j’ai envie de », « j’aimerais »… Ce ne sont que des mots mais il résonnent tellement différemment. Ils sont porteurs d’’énergies positives.

De la même manière pour les pathologies, oui, il y des prédispositions génétiques. Mais cela ne veut pas dire pour autant que c’est obligatoire. Tellement d’autre facteur sont également responsable dans le développement de maladie : l’environnement, l’hygiène de vie, le lieu de vie, les activités physiques, l’alimentation… On peut difficilement intervenir sur les prédispositions génétiques mais sur tout le reste oui. Nous pouvons éviter ce que beaucoup considère comme inévitable.

L’histoire de ma maman :

Sa grand-mère est décédée à 85 ans, sa mère également à 85 ans. J’ai toujours entendue ma mère dire qu’elle partirai à 85 ans « parce que toutes les femmes de la famille décède à 85 ans ». Elle est effectivement partie à 85 ans alors que trois mois avant son décès rien ne laissait imaginer ce départ prématuré. Ma grand-mère et mon arrière grand-mère ont toutes les deux été atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ma mère aurais pu se focaliser sur cette maladie et la développer à son tour, mais non, elle s’est focalisée sur l’âge du décès et ce qu’elle a toujours exprimer avec tant de certitude s’est bel et bien réalisé. Que ce serait il passé si les précédentes générations étaient décédée à 50 ans ou 90 ans. Nous n’aurons jamais la réponse !

Les mots que nous entendons

Les mots que nous exprimons aux autres ou que nous entendons des autres ont également des impactes positifs ou négatifs selon la réceptivité du moment, la sensibilité, l’histoire, les croyances de l’auditeur. Un mot formulé dans un contexte précis peut être stimulant, porteur, inspirant ou à l’inverse extrêmement destructeur pour sa cible et paraître tout a fait anodin et sans intérêt pour les autres auditeurs. Les mots peuvent être assassin. Les mots blessent, anéantissent l’estime de soi, font perdre confiance.

L’histoire de Fleur :

Dans mon activité professionnelle, j’ai reçu une adolescente. Sa mère m’avait contactée car sa fille, Fleur (nom de substitution) avait des gros troubles de sommeil et parfois des grosses colères. Fleur avait tendance à se renfermer et s’isoler. Fleur souhaitait vraiment retrouver son équilibre pour être en forme aux épreuves du baccalauréat.

Je questionne Fleur pour mieux comprendre son histoire, son environnement, ses croyances, ses blessures. Rapidement, je m’aperçois qu’elle se dénigre : « je suis nulle », « je suis moche», « je suis grosse »… Fleur est une grande sportive, elle aime se surpasser. Elle aime la compétition. Au fil de notre conversation, je perçois un blocage. Il s’est passé quelque chose dans son parcours sportif. Je lui propose alors de travailler ensemble sur son histoire et ses émotions au travers de séances d’EFT. Trois séances auront suffit pour mettre en lumière une phrase assassine, entendue il y a 5 ans, prononcée par une coach maladroite. Fleur était à un entraînement et s’est entendue comparée à un escargot par sa coach devant tous les autres participants. Sur le moment, par fierté, pour ne pas perdre la face, Fleur a fait mine de rien. Elle a fait semblant de rire avec tout le monde. Mais le mal était fait. Elle a changé d’activité sportive et depuis dès qu’elle avait le sentiment d’avoir atteint ses limites, elle changeait de discipline sportive pour ainsi éviter tout risque d’échec et d’humiliation en public. La différence aujourd’hui est que Fleur est passionnée par sa discipline sportive. Sa coach souhaite l’inscrire à des compétitions. Fleur ne se sentait pas à la hauteur et envisageait d’abandonner. En séance, je lui ai permis de se libérer des émotions liées à l’humiliation vécue 5 ans plus tôt et de réaliser que sa coach actuelle croit sincèrement en elle et la sait capable de réussir. Les mots positifs se sont substitués aux mots négatifs. Fleur est repartie avec le sourire. Sa stature avait changée, elle était grandie.

L’histoire de Mireille :

Autre exemple du pouvoir des mots, Mireille (nom de substitution) est une cliente régulière. Mireille est atteinte d’un cancer particulièrement agressif. Elle apprécie les séances de réflexologie qui réduisent les effets secondaires de son traitement, apaisent ses angoisses. A chaque étape de son traitement, elle me contacte ainsi que d’autres professionnels du bien être (naturopathe, massage, méditation, Yoga…) Toutes ces techniques lui permettent d’agir, d’être actrice de son mieux être. Elle adopte ainsi une posture positive. Mais à son dernier rendez-vous, dès son arrivée, j’ai senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Mireille avait le visage fermé, triste. Les épaules tombantes et le dos voûté, elle portait un fardeau trop lourd. Ce n’était pas la personne souriante et avenante que j’avais l’habitude de recevoir. Je lui demande comment elle se sent. Elle me dit avoir pris rendez vous avant moi avec un autre professionnel du bien-être. Elle avait besoin de se chouchouter, d’être rassurée, de recharger ses piles. Pendant son rendez vous matinal, elle a demandé à son interlocuteur s’il avait déjà reçu des clients avec le même type de cancer qu’elle et comment ils allaient ? Cette personne lui a dit que oui qu’il avait déjà reçu des clients atteints du même type de cancers mais qu’ils sont tous décédés. Mireille était anéantie, son moral était au plus bas et elle n’avait plus aucun espoir. J’avoue que j’ai été très en colère après ce professionnel. J’ignore qu’elles ont été les termes exacts mais Mireille me les a retranscrit comme elle les a entendu, interprété et ressenti. Ils ont eu un effet terrible sur elle. « J’ai programmé une journée pour me faire du bien et je me sent mal comme je n’ai jamais été depuis que je suis malade », me confit elle. Toute la séance a eu pour but de rassurer, d’apaiser Mireille. Nous avons beaucoup parler. Le soin réflexologique lui a ensuite permis de se détendre et de mettre a jour sa fréquence sur le discours positif que nous venions d’avoir toutes les deux.

Mettre les bons mots sur les mauvais maux est capital. Par les temps qui court, il y a urgence à prendre conscience du pouvoir des mots. Un bonjour, un merci, un compliment, un encouragement ont des super pouvoirs. Les mots positifs sont tous des super héros.